Alfa Romeo 8C-2300 Monza #2111020 - 1932
Conforté par les succès de l'Alfa Romeo 6C, la firme de Milan décide au début des années 1930, de développer un nouveau moteur à 8 cylindres en ligne. Vittorio Jano se met à l'œuvre et la 8C-2300 voit le jour en 1931. La voiture obtient un premier succès à la Targa Florio avec Tazio Nuvolari, bien d'autres suivront... C'est ainsi que l'Alfa Romeo va aligner des victoires écrasantes aux 24 Heures du Mans face aux équipages britanniques:1931 : trois voitures engagées, la course est remportée avec 112 km d'avance sur la voiture qui arrive 2ème. Vitesse moyenne de 125 km/h.1932 : six 8C-2300 sont en lice dont deux finissent sur les deux premières places du podium.1933 : encore mieux, puisque les Alfa occupent les trois premières marches du podium. Vitesse moyenne record de 137 km/h.1934 : La 8C Le Mans pilotée par Chinetti / Etancelin s'adjuge la victoire avec 180 km d'avance sur ses poursuivants. La 8C 1934 délivre 180 ch. avec une vitesse maximale de 215 km/h.Quatre victoires consécutives aux 24 Heures du Mans : un résultat entré dans l'histoire du sport automobile.
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Alfa Romeo C52 Disco Volante Spider Touring #1359.00002 - 1953
Cette voiture expérimentale, carrossée par Touring, est testée en soufflerie et produite afin de participer à des courses en catégorie sport notamment aux 24 Heures du Mans, où elle ne sera d'ailleurs pas engagée. Trois exemplaires de « Disco volante » 2 Litres ont été construits en 1952 et deux seront modifiés l'année suivante afin d'effectuer des tests
aérodynamiques. Un exemplaire reçoit un toit et devient un coupé et l'autre est modifié au niveau des ailes comme le modèle présenté ici. Quant au 3ème exemplaire, il sera engagé dans quelques épreuves sportives en 1953. Deux autres C52 seront construites, mais équipées de moteurs 6 cylindres en ligne double arbres à cames (3,5 Litres - 227 ch. à 6000 tr/mn pouvant atteindre une vitesse de 240 km/h).
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Alfa Romeo Tipo 12C - 1938
Afin de contrer la concurrence des voitures allemandes Mercedes et autres Auto Union de plus en plus agressives, Alfa Romeo produit la Tipo 12C. Seuls 4 exemplaires sont construits en 1938. Le modèle présenté entame une carrière en 1939 sous la bannière « Alfa Corse » avant d'être rachetée après-guerre par le pilote Suisse Willy Deatwyler qui fera de nombreuses courses sur le territoire helvétique avec elle. En 1950 Deatwyler fait remonter les deux compresseurs sur son moteur ce qui permet de faire passer la puissance à 370 ch. En 1952, il fait raccourcir son châssis et modifier la carrosserie par l'entreprise KOK de Zurich puis le carrossier Michelotti équipe la voiture d'un pare-brise en plexiglas. Accidentée en 1954, la voiture est en vente et son moteur monté sur un bateau de course. C'est en 1963 que Fritz Schlumpf (créateur de la collection du musée du même nom) rachète la voiture sans moteur, mais le retrouve ensuite en Allemagne. Depuis, la 12C est exposée au musée national de l'automobile de Mulhouse avec son moteur V12 originel et ses deux compresseurs. Il ne reste aujourd'hui que deux Alfa Romeo 12C de 1938.
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Bizzarrini 5300 GT - 1968
Giotto Bizzarrini, ingénieur de 1er plan, travaille pour Alfa Roméo puis avec Ferrari où une fructueuse collaboration débouchera sur la création de la famille 250, telle la Testa Rossa, la California et la GTO. C'est aussi le père du V12 Lamborghini. Vient ensuite un passage chez ISO, mais avec qui Giotto rentre en désaccord. En 1966, Giotto crée Bizzarrini SpA afin de produire son chef d'oeuvre, la 5300 GT, très orienté vers la compétition. Son moteur issu de la grande série est un Chevrolet V8 de 5L3 capable de propulser la belle italienne à 250 km/h. Son style très proche de l'ISO Grifo avec un capot très long en fait un des plus beau véhicule des années 1960. Malgré tout Bizzarrini SpA peine à gagner de l'argent avec ses bolides et en 1968, l'entreprise est mise en redressement judiciaire puis fermera définitivement ses portes en 1969.
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Ferrari 365 GTB/4 #15221 - 1972
La Ferrari 365 est surnommée Daytona en souvenir de la triple victoire de Ferrari aux 24 Heures de Daytona face aux Ford GT 40. En 1966, Lamborghini commercialise sa légendaire Miura à moteur V12 qui révolutionne le monde des Super GT (à moteur central arrière). Ce grand succès pique au vif Enzo Ferrari qui va répliquer avec cette 365 GTB/4 à moteur V12 avant conçue par le designer de Pininfarina, Leonardo Fioravanti, et dévoilée au Salon de Paris en 1968. Deux versions seront produites en 1968 et 1973, la berline coupé 365 GTB/4 et le cabriolet spider 365 GTS/4. Ses performances de premier ordre, sa ligne, sa rareté et son palmarès en course lui valent une cote d'exception. Les Ferrari Daytona sont déclinées en 2 versions, toutes carrossées chez la Carrozzeria Scaglietti.
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Ferrari 512 TR - 1992
Durant les années 1980, de nombreuses chambres d'adolescents furent ornées de posters à la gloire d'une voiture rouge devenue mythique : la Testarossa. Digne héritière de la 512 BB, elle proposait toutefois un style plus moderne remplaçant les rondeurs convenues des Ferrari plus anciennes par des lignes reflétant l'époque en « ringardisant » une concurrence vieillissante. Testarossa : tous les amoureux d'automobiles italiennes n'avaient que ce mot à la bouche pour décrire la sportive de leurs rêves. À cause du changement de nom (l'abandon de l'appellation mythique), on oublie trop souvent qu'elle eut une descendance encore plus désirable : la Ferrari 512 TR, qui améliore son esthétique, sa motorisation et son aérodynamisme par rapport au modèle précédent.
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Ferrari 550 Maranello #109545 - 1997
La Ferrari 550 Maranello remplace la 512M, dernière évolution de la Ferrari Testarossa. Dessinée par Pininfarina, elle marque le retour de Ferrari au moteur V12 avant pour sa GT, architecture abandonnée après la Ferrari Daytona.
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Ferrari F2 125 #114 - 1949
Présentée pour la première fois sur le « circuit de Florence » en 1948, la Ferrari 125 F2 est équipée du V12 de 2 L, son châssis est identique à la Ferrari 125 de F1 (1ère voiture de compétition issue de la Scuderia Ferrari en 1948). L'automobile qui vous est présentée a été vendue par l'usine en 1949 au pilote privé britannique Peter Whitehead avec deux moteurs, un de 1500 cm³ suralimenté et un de 2L de Formule 2. Cette F2 a beaucoup couru en 1951 et en 1954. Il fut un temps où le moteur Ferrari fut remplacé par un V8, mais en 1998, la monoplace a été entièrement restaurée avec soin ce qui lui a permis de retrouver son moteur 2L ainsi que de nombreuses pièces d'origine.
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Fiat 500 Type 120 F Giardiniera - 1967
Les premières Fiat 500 Topolino sont conçues suite à une pressante demande du dictateur Benito Mussolini qui désire motoriser les Italiens avec une petite voiture économique. Les Topolino (petite souris) sortent en 1936 au prix de 8900 lires. Leur production est ralentie pendant les années de guerre, mais reprend de plus belle dès la paix retrouvée puisque 519847 voitures sortent des chaînes de Fiat jusqu'en 1955. C'est en 1957 que Fiat lance la commercialisation de la Nuova 500 conçue par l'ingénieur Dante Giacosa. Cette toute petite voiture d'à peine 2,97 mètres de long pour une largeur de 1,32 mètre pesant seulement 470 kg, avec un moteur à deux cylindres qui la propulse à 85 km/h est produite à 28438 exemplaires la 1ère année.
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Fiat 508 Balilla Roadster - 1934
La Fiat « Balilla », produite de 1932 à 1937, est une voiture de grande classe dont le coût d'utilisation reste modique et qui sera le rêve de nombreux Italiens. La première version se caractérise par une boite de vitesses à 3 rapports accouplée à un moteur de type 108 de 995 cm³, ce qui autorise une vitesse maximale de 80 km/h. Deux ans plus tard, une seconde version arrive sur le marché avec une boite à 4 rapports et une nouvelle carrosserie plus aérodynamique. La 508 roadster ou spider ne possède que deux places, mais dispose cependant d'une sellerie cuir et d'un pare-brise rabattable, voici le menu de ce joli bolide transalpin.
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Fiat 600 Multipla - 1958
Ce modèle familial est la 1ère voiture de série à s'essayer au concept du monospace. Présentée en 1956, elle possède 4 à 6 places selon les versions et son moteur de 633 cm³ provenant des 600 berlines lui permet la puissance de 21 ch. Ce dernier, placé à l'arrière, autorise des places très en avant. Le succès est alors au rendez-vous, bon nombre de taxis italiens se convertissent aux Multipla. Les vacanciers des 30 glorieuses vont aussi le transformer en ce qui va devenir les prémices du camping-car. En 1960, le moteur cube désormais 767 cm³ pour 39 ch. ce qui propulse la voiture à 105 km/h. L'année 1965 est la dernière année de production puisque la Fiat 850 familiale lui succède.
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Fiat Abarth 1000 TCR - 1970
C'est la Fiat 600 sortie en 1955 qui va être choisie par Abarth pour créer cette pure boule de nerf qui marque le début de la collaboration de ces deux marques. En effet, la 1000 TCR est une version spéciale haute performance conçue et développée par Carlo Abarth selon les spécifications des voitures de tourisme du groupe 2 (et plus tard du groupe 5). Le moteur ultra préparé, culasse radiale à chambre hémisphérique, grosses soupapes, 2 carburateurs double corps, permettent d'aller taquiner les Mini 997 cm³ (Austin Morris), d'un autre « sorcier » de la mécanique, un certain John Cooper. En 1971, la classe passe à 1300 cm³ ce qui contraint Abarth à retirer ses 1000 TC.
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Fiat Abarth Monomille - 1962
C'est en 1949 que Carlo Abarth, d'origine autrichienne, crée Abarth & c.SpA à Turin. Cette société a pour but de préparer des voitures pour la compétition. Abarth va devenir un partenaire privilégié de Fiat. Le début de la renommée de la firme au scorpion est dû aux pots d'échappement, mais aussi à la marque Cisitalia. Carlo Abarth produit les Monomille (mono = 1 arbre à cames, mille = 1000 cm³) qui vont être déclinées en deux versions : la Monomille scorpionne GT en 1961 - 1963 et la Monomille GT en 1963 - 1965 (carrossée par Sibona et Basano). Cette « œuvre d'art », carrossée à la main chez Beccaris, en aluminium, est comme toutes les voitures Abarth, relativement chère, puisque la Monomille coûte 35 % plus cher qu'une Porsche 1600 coupé, ce qui limite sa diffusion. Moins de 50 Monomille seront produites.
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Lamborghini Countach 5000 S - 1983
Ferruccio Lamborghini présente sa nouvelle « super car » au Salon de Genève 1971, celle-ci doit succéder à la Miura. C'est Marcello Gandini, designer chez Bertone, qui a la charge du dessin de la voiture la plus extravagante et futuriste de l'époque. C'est avec sa rivale, la Ferrari BB, la voiture la plus puissante et rapide du moment. La Countach est produite de 1974 à 1978 sous l'appellation LP400. Son style rappelle les concepts cars du début des années 1970 tous très futuristes. En 1978, la marque au taureau fait évoluer la voiture, LP400 S puis le type LP500 S (1982) reçoit un gros moteur de 4L8 aux performances accrues atteignant 375 ch. En 1985, la Countach LP500 QV améliore pour la troisième fois le modèle avec un nouveau moteur de 5L2 à 4 soupapes par cylindre et un système d'injection pour les versions américaines. 1990 est la dernière année de la Countach qui cède sa place à la Diablo.
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Lancia Aurelia B24 Cabriolet Pinin Farina - 1958
La Lancia Aurelia, présentée au Salon de Turin 1950, est motorisée par un V6 en aluminium (B10), ce qui est une première mondiale sur une voiture de série. Son nom s'inspire de la Via Aurelia, voie romaine reliant Rome à la Côte d'Azur française. Ses rivales de l'époque se nomment Mercedes-Benz 300 SL, Alfa Romeo 1900, Aston Martin DB2... Que du beau monde ! Ce charmant cabriolet B24 est dessiné et réalisé par Pininfarina, tandis que la version coupé est due à Mario Boano-Ghia. Côté sportif, les Lancia Aurelia obtiennent de nombreuses victoires autant en Rallye que sur circuit.
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Lancia Flavia 1800 Coupé Sport Zagato - 1966
Après la guerre de 1939-1945, Lancia et Zagato vont se lancer dans une collaboration fructueuse. Les versions Zagato étant toujours les plus performantes et les plus exclusives des dérivés sportifs des modèles Lancia. Le modèle Flavia Sport est un coupé Zagato dérivé de la berline de gamme moyenne Lancia et est révélé au Salon de Genève 1962. On remarque sa ligne singulière due au carrossier milanais, sa calandre à deux pans et ses vitres arrière de custodes galbées se terminant sur le pavillon puis une lunette arrière conclave. Comme toujours chez Zagato la carrosserie est réalisée en aluminium. Cette voiture existe en deux versions : 1500 cm³ et 1800 cm³.
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Lancia Stratos HF - 1976
Quelle icône des Rallyes que cette Lancia Stratos ! Un vrai mythe qui a tout gagné en compétition dans la 2ème moitié des années 1970 : trois titres consécutifs du Championnat du Monde des Rallyes (1974, 1975 et 1976), trois titres de Champion d'Europe des Rallyes (1976, 1977 et 1978), le titre de Champion d'Italie des Rallyes quatre années d'affilées de 1976 à 1979, Champion de France des Rallyes 1976 et 1978, d'Espagne en 1979 et 1981, de Grèce en 1978 etc... La liste est fort longue. Le style de la Stratos est dû au grand-maître Nuccio Bertone. 492 exemplaires seront construits de 1973 à 1978, dont une version routière dite « Stradale » en 1973. Les pilotes Darniche, Andruet, Munari, Waldegard, Alen, Corello ou encore Fassina se sont illustrés à son volant.
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Maserati 300 S Spyder - 1954
Icône de l'automobile italienne, la 300 S est développée par Maserati sur la base de la monoplace 250 F (Formule 1) afin de courir en endurance. Elle est pilotée par les grands noms de l'époque tels Juan Manuel Fangio, Stirling Moss, Piero Taruffi ou encore Jean Behra. En effet l'usine, mais aussi des écuries privées engagent les 300 S dans de nombreuses courses internationales, notamment aux États-Unis jusqu'en 1960. Le moteur de 3500 cm³ est directement dérivé du 2500 cm³ mis au point par Vittorio Bellentani monté sur un châssis multitubulaire en acier solide et rigide habillé par Fantuzzi d'une élégante carrosserie aluminium. La voiture présentée ici a participé au Monte Carlo historique.
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Maserati 3500 GT Coupé Touring - 1960
La marque au trident est créée en 1914 à Bologne par Alfieri Maserati. Cette famille de 7 frères est particulièrement dévouée à l'univers automobile. C'est en 1926 qu'Alfieri et Ettore Maserati décident de produire leur propre voiture de course, la Tipo 26. C'est bien la compétition qui sera le fer de lance de Maserati puisque seuls des bolides de courses sont construits jusqu'en 1940. Ce n'est qu'à partir de 1946 que vont sortir les premiers modèles de tourisme, à commencer par la A6/500 (150 exemplaires). Le modèle 3500 GT (présenté ici) est la 1ère Maserati construite sur une chaîne de production dès 1957. Elle est le fruit d'une collaboration entre Giulio Maserati et le carrossier Touring. La 3500 GT est le 1er succès commercial de la marque.
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